Le baghrir, connu également sous le nom de « crêpe mille trous », est l’un des trésors culinaires les plus emblématiques du Maghreb. Sa texture unique, à la fois légère, moelleuse et parsemée de petites alvéoles, en fait un mets très apprécié lors du petit-déjeuner, pour le goûter ou lors des fêtes traditionnelles. Dans la culture culinaire marocaine, algérienne et tunisienne, il occupe une place de choix, tant pour son goût subtil que pour la simplicité de sa préparation. L’image fournie montre précisément la texture recherchée de la pâte : fluide, crémeuse, sans grumeaux, et mêlée en spirale dans un robot mélangeur. C’est le signe d’une pâte parfaitement réussie, prête à donner des crêpes aériennes et délicates.
Origines et charme du baghrir
Le baghrir est une recette ancestrale, transmise de génération en génération. À l’inverse des crêpes classiques, qui cuisent des deux côtés, le baghrir ne cuit que d’un seul côté. Cette particularité lui confère son aspect iconique : une surface remplie de milliers de trous qui absorbent généreusement le miel ou le beurre fondu, créant une symphonie de textures et de saveurs. En Afrique du Nord, il n’est pas rare qu’un plateau de baghrirs soit présenté aux invités avec un thé à la menthe ou un café noir, symbole d’hospitalité et de convivialité.
Ingrédients nécessaires
Même si les recettes peuvent légèrement varier selon les familles, la base reste la même. Voici la version traditionnelle qui donne un résultat moelleux et parfait :
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250 g de semoule fine
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50 g de farine
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1 cuillère à soupe de levure boulangère
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1 cuillère à café de levure chimique
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1 cuillère à soupe de sucre
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Une pincée de sel
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600 ml d’eau tiède
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Quelques gouttes de vanille (facultatif)
La semoule fine joue un rôle essentiel : c’est elle qui donne au baghrir sa texture spongieuse si particulière.